Peintures et livres d’artiste  

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Le « livre pauvre » ?

En fait, il ne s’agit pas d’un véritable livre au sens classique du mot ; c’est une simple feuille de papier (d’où l’adjectif « pauvre ») pliée en 2 ou 3 ou 4 sur laquelle un écrivain et un plasticien vont s’exprimer. Son nombre d’exemplaires est limité – de 3 à 6, en général - mais sa caractéristique essentielle réside peut-être dans ce qu’il est « hors commerce » et ne peut donc en aucun cas être vendu. Sa seule vocation est de constituer des collections comme celles, par exemple, initiées par Daniel Leuwers et les L3V (leporello 3 volets) présentés par mtgalerie.

C’est aussi un espace de liberté : les textes manuscrits la plupart du temps sont courts, voire très courts. Les plasticiens, quant à eux, peuvent utiliser toutes les techniques possibles (peinture, gravure, photographie, collage, dessin…) et investir tout ou partie de l’espace. Il ne s’agit pas de s’illustrer l’un l’autre mais plutôt d’entrer en résonance par une recherche de la concision, de l’authenticité et de l’épure.

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